La genèse de cette initiative est à rechercher dans une volonté d’homogénéiser les processus projet / programme et d’élaborer un langage commun dans un contexte traditionnellement très local. L’apport des pratiques agiles dans le processus démontre un souhait de pragmatisme, de collaboration et d’efficience. On peut aussi y voir l’influence du Manifeste Agile, dont la première Valeur clame une prévalence des individus et des interactions sur les processus et les méthodes, sans toutefois que ces derniers disparaissent intégralement – ce qui ne serait pas possible.
Nous avons passé la fin de l’année 2016 à préparer cette formation. Depuis le début de l’année, nous avons préparé, construit et animé une session pilote, commencé à organiser et planifier les sessions, identifié nos formateurs et les binômes d’intervention, que nous avons ensuite formés. Les premières formations chez le client et, globalement, le lancement de toute l’opération, ont eu lieu à Paris cette semaine, avec deux sessions de 2 ½ jours pour deux groupes de 12 personnes de L’Oréal Europe. Les premiers retours sont très bons. Nos binômes commencent à être rodés.
Dès la semaine prochaine, nous commencerons notre tour du monde avec Madrid. Suivront en avril et mai Londres, Düsseldorf, Paris à nouveau, Manchester, Varsovie, Milan, Moscou et Copenhague. A partir de juin et juillet, nous mènerons en parallèle des sessions pour le Groupe à Paris et en Asie-Pacifique, avec Shanghai, Hong-Kong et Singapour. L’automne sera réservé au déploiement dans les zones Amérique, Afrique et Middle East.
C’est une expérience assez exceptionnelle pour nous tous. Le contexte est unique : le support de formation, qui tente de tirer le meilleur de l’ingénierie de projet et des pratiques agiles, est une création originale et le contexte de déploiement international de cette formation par une même équipe mixte n’est pas commun. Dans chaque pays, la formation nous apportera une expérience et des feedbacks différents. Déployer avec succès ce matériau de formation commun dans des contextes culturellement très différents est un challenge qu’il nous faudra relever. C’est un facteur de motivation pour nos binômes.
François RIVARD – Publié le 04 Avril 17